Cédric Chassagne a créé les Z’apis de l’Arzon en 2022 à Chomelix, proche du GR765 Chemin de Saint-Jacques (voie de Cluny/Lyon). Avec le miel de ses ruches il fabrique du pain d’épices, des sablés, des cookies, du caramiel au beurre salé, ou bien encore de la pâte à tartiner. Lire plus
Guillaume Chonion, accompagnateur en montagne, organise des randonnées en toutes saisons au cœur des plus beaux espaces naturels de la Haute-Loire. Il propose des randonnées personnalisées, des circuits adaptés à tous, à la journée ou à la demi-journée. Durant ces balades il parle de la faune, de la flore, ou de la géologie des sites traversés. L’occasion de découvrir, ou de redécouvrir le territoire, entre amis, en famille ou en couple, ou même entre collègues. Lire plus
À l’initiative de Thierry Semenenko, un salon de thé/tarterie très cozy a vu le jour au 11 rue Chènebouterie au Puy-en-Velay. Dans une déco inspirée de la savane africaine il offre une ambiance cocooning à ceux qui franchissent la porte. Ils peuvent y consommer différents thés, mais également du café, du chocolat chaud et des tartes sucrées et salées. Lire plus
Entre ciel et montagne, Frédéric Terrade accueille depuis 2008 ses hôtes dans un gîte de charme. Ce dernier a la particularité d’offrir une vue imprenable sur les monts du Velay. Une activité qu’il mène de front avec son métier de conseiller sportif de basket. À proximité du chemin de Saint-Jacques GR765, l’établissement permet de prendre du bon temps et de s’y ressourcer. Il propose 4 chambres, un petit appartement, et une table d’hôtes. Lire plus
Nicolas Guiton, alias « Le Dentelier » est un artiste, auteur et dessinateur qui a décidé de poser ses valises dans le Velay. Il créé ses propres œuvres en dentelle sur du papier, mais également sur verre. C’est pendant le confinement, et en publiant ses œuvres sur les réseaux sociaux, qu’il a commencé à faire parler de lui. Il a répondu à l’invitation du centre de formation de la dentelle au Puy-en-Velay, et depuis, il a décidé d’exposer ses premières œuvres à l’Hôtel du Département. Lire plus
Émilie Rousset et Jérémie Ségala ont ouvert il y a trois ans la chocolaterie “Au Carré Croquant” au 36 de la rue Saint-Jacques au Puy-en-Velay. Ils ne manquent pas d’imagination. Ils ont eu l’idée de faire partager, au fil des mois, leur passion du chocolat à travers des recettes plus gourmandes les unes que les autres.
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La savonnerie « La Rose trémière », située à Polignac sur le GR765 Saint-Jacques (voie de Cluny/Lyon) a réussi à se faire un nom. Depuis sa création en 2015, Amélie Borie fabrique et vend différentes formules de savons naturels. Elle a élargi la gamme de produits qu’elle commercialise, ainsi que sa clientèle. Elle a réussi à relever le défi qu’elle s’était lancée en plein cœur du Velay. Lire plus
Près de Retournac (GR765 Cluny/Lyon – Le Puy-en-Velay) et depuis 2012, André Bissardon s’est spécialisé dans la culture biologique de plants aromatiques et de légumes. On trouve sur son exploitation près de 70 espèces de plantes vivaces et annuelles bio et quelques fleurs de jardin… Sa production est appréciée des jardiniers en herbe, mais aussi des chefs de renom, comme par exemple, Régis et Jacques Marcon, chefs 3 étoiles Michelin. Lire plus
Laura Mathieu et Ludovic Juignié qui tenaient auparavant l’Auberge « La Borie » à Saint-Julien du Pinet, ont décidé de s’installer au Puy-en-Velay. Ils proposent une cuisine gourmande et bistronomique. Ils travaillent des produits locaux que l’on retrouve dans des recettes traditionnelles, mais avec une touche de modernité. Lire plus
Christophe Rosier est maraîcher à Vorey-sur-Arzon depuis trois ans. Avec l’aide de sa femme Virginie, il cultive de nombreux légumes qu’il vend en direct. Il propose également toute une gamme de produits transformés que l’on peut déguster à l’apéritif comme des pickles ou des tartinades aux légumes. Lire plus
Florian Dumas a laissé au garage son estafette qui lui permettait de vendre ses crêpes sous la bannière de L’Adelaïde. Désormais, on peut les déguster dans le petit restaurant qu’il vient d’ouvrir faubourg-Saint-Jean, au Puy-en-Velay. Sur place, il propose une palette de galettes et de crêpes maison, sur place ou à emporter. Et le succès est au RDV pour ce Ponot d’origine qui a voyager un peu partout, et notamment en Australie. Lire plus
Après avoir ouvert Alternatif Shop au Pertuis en 2019, Damien Bachelard a ouvert un autre magasin au Puy-en-Velay. Le skate, le streetwear et le lifestyle sont à l’honneur. De quoi ravir les adeptes de skate mais aussi les randonneurs qui veulent s’équiper pour le Chemin de Saint-Jacques. Lire plus
Yoan Delorme a quitté le restaurant étoilé La Mirande à Avignon pour exercer son métier de chef au Puy-en-Velay. Ce stéphanois et sa compagne Cellia Baudelier ont décidé de poser leurs valises au carrefour des chemins, car ils sont tombés tous les deux amoureux de la ville. Tous les deux ont pour ambition de faire découvrir de nouvelles saveurs aux épicuriens. Lire plus
Impétueuse, parfois sauvage… La Loire prend sa source au cœur du Massif central à quelques kilomètres du départ des pèlerins au Puy-en-Velay. Là où le chemin commence pour les marcheurs, c’est une course pour le plus long fleuve de France qui débute. Du Puy-en-Velay à Retournac, gros plan sur les gorges de la Loire sauvage.
Le château de Lavoûte-sur-Loire, demeure des Polignac
Il est parmi les premiers châteaux de la Loire sauvage. Il domine majestueusement les gorges du fleuve sur la commune de Lavoûte-sur-Loire. Le château de Lavoûte-Polignac est, depuis son origine, le château de plaisance de l’illustre famille des Polignac. Agrandi au XIIIe et au XIVe siècle, le château est reconstruit à la fin du XIXème siècle par le marquis de Polignac. Il se distingue par sa grande allure surplombant la Loire qui forme une boucle pour le contourner. D’ailleurs, il a donné son nom à cette petite commune de l’Emblavez : Lavoûte (la volta qui signifie la boucle en latin).
Vorey, le Petit Nice en bord de Loire
Continuons de tirer le fil de cette Loire sauvage et arrêtons-nous à Vorey-sur-Arzon. Dans cette commune, la Loire devient “flottable”. Il n’est pas rare de voir des canoë, des kayaks ou autres publics s’adonner à des activités nautiques. Le village a la particularité de posséder une belle biodiversité. Ce qui lui vaut d’intégrer des sites Natura 2000 (les gorges de la Loire et de l’Arzon) mais aussi trois zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).
Chamalières-sur-Loire, la cité romane
Le long du fleuve Loire se dévoile Chamalières… Ce petit bourg est remarquable sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle car il abrite une église prieurale romane.
Dédiée à Saint-Gilles, cette église prieurale est une belle illustration de l’art roman auvergnat, caractérisée par sa grâce et sa sobriété. L’ancien monastère bénédictin, fondé vers 943 forme un ensemble architectural harmonieux. Pourvue d’une acoustique exceptionnelle grâce à ses trente échéas logés dans la voûte du chœur, elle accueille régulièrement des chorales ou des concerts de musique sacrée.
La dentelle a son musée à Retournac
Les méandres des gorges de la Loire mènent à Retournac, village étape sur le GR765. Petite ville au cœur d’une nature préservée, Retournac abrite le Musée des Manufactures de Dentelles. Unique en France, ce musée conserve l’ensemble d’une manufacture de dentelles, le tout dans son bâtiment d’origine ! La collection est impressionnante : plus de 450 000 pièces !
Labellisé Musée de France, il invite à se familiariser et découvrir ce savoir-faire local dans la plus pure tradition dentellière avec un parcours en six sections. Cette ancienne manufacture est en fait un témoin superbe de l’aventure extraordinaire de la dentelle du Puy. Au XIXe siècle, et alors que le département comptait 300.000 habitants, on dénombrait 70.000 dentellières et pas moins de huit fabriques de dentelles vers 1920. Cet artisanat local connaissait sa véritable apogée au début du XXe siècle.
Michael Ruat est un chef talentueux que l’on peut croiser sur le chemin de Saint-Jacques. Il fait partie de l’association des Toques d’Auvergne. Au restaurant l’Émotion, il mise sur les bons produits du terroir auxquels il apporte une touche de modernité. La recette fonctionne, puisque son établissement affiche un Bib Gourmand depuis 2021.
Quel a été votre parcours avant d’ouvrir ce restaurant ?
Je suis né au Puy-en-Velay il y a une petite quarantaine d’années. Mon parcours professionnel m’a amené à travailler chez Jean-Pierre Vidal, à Saint-Julien-Chapteuil. C’est lui qui m’a formé. De plus, j’ai travaillé deux ans chez Philippe Brun à Pont-d ’Alleyras avant de travailler à la Pyramide à Vienne, qui a deux étoiles Michelin. Puis j’ai continué à Paris et à Lyon avant de revenir aux sources et d’ouvrir mon premier restaurant Bambou et Basilic.
Que représente le Saint-Jacques pour vous ?
Plus les années passent et plus on se rend compte de l’engouement et de l’écotourisme qu’engendre le chemin de Saint-Jacques. Ce que l’on entend souvent, c’est qu’il permet de se ressourcer en se retrouvant sur les plateaux, seul avec soi-même. Cela permet de se poser les vraies questions de la vie et d’évoluer dans sa vie d’homme ou de femme.
Le fait de vous trouver au départ du Saint-Jacques est un atout ?
On a deux catégories de clients au niveau des marcheurs. Il y a ceux qui viennent manger avant de prendre le départ du Saint-Jacques le lendemain. Ceux là font attention à ce qu’ils mangent ou boivent, pour être en forme les premières journées de marche. Et puis, il y a des gens qui le font dans l’autre sens et qui ont envie de se faire plaisir à leur arrivée au Puy-en-Velay.
Comment définir votre cuisine ?
Ma cuisine est sans chichi. Elle est basée sur le respect du produit et de la cuisson. J’essaye toujours d’apporter un peu de modernité dans les plats. De plus, j’aime revisiter les grands classiques de la cuisine française, afin de les mettre au goût du jour. Tout cela en respectant les saisonnalités, car c’est très important au niveau de la cuisine aujourd’hui.
Que trouve-t-on sur la carte ?
Il y a le lièvre à la royale, en période de chasse. On a beaucoup de clients qui viennent uniquement pour ce plat-là. C’est, à titre personnel, mon plat préféré. Au printemps, j’aime beaucoup travailler les asperges et les premières morilles. C’est une très belle saison au niveau des produits que l’on travaille en cuisine.
Le travail avec les producteurs locaux est important ?
C’est primordial ! Si on n’a pas un produit de qualité à la base, on ne pourra rien faire ! On essaye juste de mettre en valeur les produits que nous travaillons. On travaille beaucoup avec la boucherie de Mickaël Chabanon, au Puy-en-Velay, et également avec la pisciculture de truites du Vourzac.
Un Bib Gourmand est une belle carte de visite ?
On l’a obtenu en 2021 et on en est fier, car c’est vraiment une reconnaissance que l’on voulait avoir. On l’avait eu lorsque l’on travaillait avec ma femme dans notre premier établissement Bambou et Basilic.
Une devise ?
C’est le plaisir de faire plaisir ! On peut se faire plaisir en mangeant un plat de pommes de terre au four, avec un gigot d’agneau. On peut aussi se faire plaisir en mangeant du caviar, ou tout simplement un bon poulet rôti. À partir du moment où nos clients sont contents, on peut dire que la mission est accomplie !
https://www.restaurant-lemotion.fr/
Crédits photos : Vincent Jolfre
”Restaurant L’émotion
15 Place Cadelade
43000 LE PUY-EN-VELAY
Tél : 04 71 09 74 23
Beaux… parmi les plus beaux ! Le chemin de Saint-Jacques ne serait pas l’emblématique parcours que l’on connaît sans ses villages aux mille merveilles. Sur la route, 4 Plus beaux villages de France attendent de se dévoiler aux marcheurs.
Saint Côme d’Olt ou l’église au clocher tordu
Imaginez la vallée du Lot qui fait la fierté du beau département de l’Aveyron. Et là, niché au cœur de la nature, une petite pépite aux allures médiévales : bienvenue à Saint-Côme d’Olt !
Ce petit village de France a une allure exceptionnelle. Il ravit les yeux des marcheurs qui ont vaillamment franchi les plateaux de l’Aubrac. Son église Saint-Côme-et-Saint-Damien est notamment inscrite aux Monuments historiques depuis 1927. Sa particularité réside dans son clocher véritablement unique. Tordu, tors, spiralé, vrillé… Les qualificatifs sont nombreux pour décrire la forme exceptionnelle du clocher de cet édifice du XVIe siècle.
Estaing, le pont vers Saint-Jacques
Non loin de Saint-Côme d’Olt, les coteaux naturels et verdoyants d’Estaing pointent déjà à l’horizon. Plaisirs des yeux et patrimoine architectural au programme, avec son château trônant au milieu du village.
D’ailleurs la visite du château d’Estaing est incontournable pour se plonger dans l’histoire de la célèbre famille d’Estaing. Classé au titre des Monuments historiques en 1945 et datant du XVe siècle, son ancien donjon carré dont le sommet est cantonné de cinq tourelles domine majestueusement la rivière.
Conques, trésor médiéval du chemin
Étape majeure sur le chemin de Saint-Jacques, Conques est un village aux allures de trésor médiéval en Aveyron. Elle accueille plus de 500,000 visiteurs par an ! Et elle recèle de trésors de l’art roman et les reliques de sainte Foy, amenées d’Agen en 866, faisaient déjà d’elle au IXe siècle un lieu de pèlerinage.
Polignac, aux portes du Puy-en-Velay
Le patrimoine de la capitale du Velay est bien sûr associé au pèlerinage avec son ensemble Cathédrale et Hôtel-Dieu classé au Patrimoine mondial par l’Unesco au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais à quelques encablures se dévoile un “nouveau” Plus beau village de France. Il s’agit de Polignac, labellisé en 2022 !
Le village est réputé pour son imposante forteresse qui se dresse sur un socle basaltique qui semble lui servir de piédestal. En arrivant dans le village, l’impression de puissance saisit le visiteur : entouré de pentes escarpées, le rocher volcanique permet de dominer tout le pays, guetter au loin et se mettre à l’abri des assauts.
De plus, la plateforme sur laquelle s’est installée la forteresse impressionne par son étendue de près de 3 hectares. Elle offre un panorama sur le bassin du Puy-en-Velay qui s’étend au loin vers les monts du Velay, mais aussi les massifs du Meygal et du Mézenc.
Les Flâneurs est le nom du restaurant que Vincent Petit et Guillaume Montélimard ont ouvert au pied de la cathédrale du Puy-en-Velay. Ils ont voulu faire un clin d’œil aux pèlerins qui se lancent sur le chemin de Saint-Jacques. Ces deux copains ont été formés dans des maisons étoilées un peu partout dans le monde. Ils proposent une cuisine mêlant les produits locaux, référencée au Gault et Millau, et accompagné d’une carte des vins soigneusement travaillé. Un menu semi-gastronomique est proposé le soir, un menu un peu plus classique le midi, et un menu dégustation le week-end. En période estivale, leurs clients peuvent profiter d’un espace végétalisé et ombragé sur la terrasse. Lire plus