Nicolas Guiton, alias « Le Dentelier » est un artiste, auteur et dessinateur qui a décidé de poser ses valises dans le Velay. Il créé ses propres œuvres en dentelle sur du papier, mais également sur verre. C’est pendant le confinement, et en publiant ses œuvres sur les réseaux sociaux, qu’il a commencé à faire parler de lui. Il a répondu à l’invitation du centre de formation de la dentelle au Puy-en-Velay, et depuis, il a décidé d’exposer ses premières œuvres à l’Hôtel du Département.
Le dessin est votre passion depuis toujours ?
Nicolas Guiton : Oui, c’est venu très jeune. Depuis que je suis enfant j’ai toujours dessiné, j’ai peint, et j’ai même fait de la sculpture. Je suis autodidacte, et je n’ai pas suivi de formation. Au début j’étais plus inspiré par l’univers Mandala, au niveau de mes dessins. Ensuite je me suis consacré au thème de la dentelle que je ne connaissais pas.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’exercer ce métier dans le Velay ?
Nicolas Guiton : La dentelle justement ! Le centre de formation du Puy-en-Velay a découvert mes créations sur les réseaux sociaux, et m’a invité à venir exposer mes œuvres. Cela a été une évidence, il fallait que je vienne ici pour montrer ce que je fais, et aussi pour apprendre à faire de la dentelle. J’exerce réellement mon activité dans le Velay depuis 5 ans maintenant.
Quels types d’œuvres créez-vous ?
Nicolas Guiton : C’est très varié. Je pars sur beaucoup de thèmes. Il y a la partie figurative sur le thème animalier par exemple, et puis, je réalise des œuvres abstraites inspirées des images qui me viennent en tête. Sur le thème de la dentelle, je réalise souvent des rubans autour des dessins que je créé.
Quelles techniques utilisez-vous ?
Nicolas Guiton : J’utilise deux types de crayons sur le verre. Il y a le crayon craie qui me sert à décorer les vitrines de Noël, notamment, ou les ardoises pour les restaurateurs. Cela me permet de faire des dessins éphémères que l’on peut effacer rapidement avec une éponge. Et puis, le crayon Posca, qui est en fait une peinture acrylique. Cela permet de réaliser des dessins qui durent un peu plus dans le temps.
Cela demande beaucoup de travail ?
Nicolas Guiton : Cela peut prendre trois jours pour écrire le mot « Bienvenue » sur une vitrine. J’ai mis près de deux jours pour réaliser mon dessin sur le rocher Saint-Michel. Celui qui est présenté au centre de formation a nécessité une semaine et demie de travail.
Quelle clientèle ciblez-vous ?
Nicolas Guiton : Il y a bien sûr les particuliers et les entreprises que je compte démarcher. Il y a également les commerçants pour leurs vitrines de fin d’année. Et puis, j’aimerai bien proposer des œuvres éphémères pour des événementiels.
Comment se procurez vos œuvres ?
Nicolas Guiton : On peut me téléphoner, ou se rendre sur mon site internet. Il y a aussi Instagram et Facebook où je publie régulièrement mes créations. Et puis, j’ai en projet d’ouvrir mon atelier au Puy-en-Velay.
”Le dentelier
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